Cap de Fum
Sommets | Altitude |
Pic du Far | 1925m |
Cap de Fum | 2463m |
Cap de Sauve | 2315m |
Juin 2025
Distance approximative : 19kms
D+ : 1990m
Cliquer sur la carte pour accéder à la trace sur Géoportail
Rando pour les amateurs de hors sentier galère. Des sommets modestes, difficiles à atteindre, qui n'intéresseront sans doute pas grand monde.
Il semblerait que l'on puisse raccourcir un peu la randonnée en se garant à proximité de la centrale électrique de Bassiès la route qui la dessert étant maintenant ouverte à la circulation. Je n'ai pas tenté le coup et suis parti du virage de Massada un peu après Auzat.
Le chemin, très bien balisé, qui mène au refuge de Bassiès y démarre. Il longe un moment le ruisseau de Vicdessos puis s'élève sur la droite (panneaux). Passée une petite route goudronnée on rejoint le GR10 et il peut être alors intéressant d'emprunter, sur la droite, un chemin en balcon aménagé sur un aqueduc. Il conduit à la centrale électrique de Bassiès. Après avoir traversé les bâtiments et dépassé une aire pour les hélicoptères, on trouve un sentier qui monte rive gauche du ruisseau de Bassiès pour rejoindre le GR au niveau de l'étang d'Escalès.
Ruisseau de Bassiès
Etang d'Escalès
Le pic du Far est au-dessus sur la droite. D'après un topo que j'avais trouvé il fallait alors continuer sur le sentier jusqu'au bout de l'étang d'Escalès puis au niveau d'un cairn gravir la pente assez douce jusqu'au sommet. Je n'ai pas trouvé le cairn et suis monté au pif dans un mélange assez désagréable de rochers, rhododendrons, bruyère, genévriers etc... Mais c'est vrai que le sommet est très débonnaire la seule difficulté étant de bien regarder où mettre les pieds.
Pic de Girantès
Au loin le Cap de Fum
Les étangs de Bassiès
Retour sur le sentier, très fréquenté en ce lundi de pentecôte, jusqu'au déversoir de l'étang d'Escalès.
Passé un joli pont en pierre je me suis orienté au sud-ouest pour suivre une vague croupe. Le terrain était du même genre que celui du pic de Far, un mélange de rochers et de végétation diverse.
Pont en aval de l'étang d'Escalès
Cap de Sauve
Vers le point 1822 je suis descendu au milieu de rhododendrons pour traverser un cours d'eau puis remonter à l'ouest un petit goulet.
Arrivé en haut j'ai obliqué à gauche et me suis laisser guider par la pente tout en surplombant un ruisseau. La marche sur de gros rochers plats était alors nettement plus agréable et la vue s'est rapidement ouverte.
J'avais alors deux possibilités, rejoindre directement le Cap de Fum sur la gauche où y aller en empruntant la crête rocheuse des Rochers de Muscade en face.
La crête me convenait, elle débutait par un dôme (point 2386) pour continuer jusqu'au sommet. Au début je trouvais l'itinéraire assez sympa d'autant plus que je bénéficiais d'une jolie vue sur la vallée de l'Escale et sur la Pique Rouge de Bassiès. Cependant l'arête sans être difficile était très découpée et assez effilée, elle montait et descendait sans cesse, je n'avançais pas. Au bout d'un moment j'en ai eu marre et je l'ai quittée pour des pentes plus faciles sur la droite. Je suis ainsi arrivé à un étroit couloir herbeux qui m'a conduit au sommet du Cap de Fum. Curieusement ce n'est pas le point culminant de la crête, il est dominé par un pic sans nom un peu plus loin au sud-ouest.
La Pique Rouge de Bassiès
Le Cap de Fum
Il ne me restait plus alors que le Cap de Sauve à atteindre. Demi-tour, descente du goulet, passage de l'autre côté de l'arête pour longer, dans de gros éboulis très pénibles, la crête est du Cap de Fum et rejoindre enfin le cirque du Cap de Sauve.
La marche devient alors encore plus désagréable, il faut sans arrêt chercher le meilleur itinéraire pour éviter les rochers à escalader sans trop aller galérer dans les rhododendrons. Après un petit détour au faux pic (2363m) je suis finalement parvenu au sommet. Je devrais dire aux sommets puisque le Cap de Sauve est composé de quatre pointes qui semblent à la même altitude.
Le Cap de Sauve
Faille
Vautour
Vue vers le sud depuis le Cap de Sauve
Trois des quatre sommets du Cap de Sauve
Bonne chose de faite, je commençais à en avoir raz le bol, d'autant plus que depuis le temps que j'étais en crête ma gourde était vide et il me tardait de pouvoir m'abreuver un peu plus bas. Tout n'était pas terminé pour autant, il me fallait rentrer et le chemin du retour n'était pas évident.
J'ai commencé par descendre un étroit couloir plein nord tout en visant un laquet en contrebas.
Je suis vite tombé sur un escarpement qui m'a obligé à un long contournement par l'ouest avant de réussir à rejoindre l'étang et à remonter la petite croupe qui donne accès au versant surplombant le ruisseau de Bassiès.
C'est ensuite en me dirigeant vers la cascade située en aval de l'étang d'Escalès que j'ai pu retrouver, dans un terrain toujours aussi détestable, le GR. Puis c'est la descente, cette fois-ci rive droite du ruisseau de Bassiès, jusqu'à la voiture.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas autant galéré lors d'une randonnée. Deux sommets pas forcément très intéressants qui se méritent. Réservés à ceux qui en font la collection.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 15 autres membres