Pic de Serrère
Sommets | Altitude |
Pic de Serrère | 2912m |
Pic de la Coume de Seignac | 2857m |
Juin 2023
Distance approximative : 25kms
D+ : 1960m
Cliquer sur la carte pour accéder à la trace sur Géoportail
Une sacrée bambée et l'Aston n'arrange rien, peu de sentiers et quand ils existent un tracé souvent difficile à suivre dans ce que les connaisseurs appellent du mixte ariégeois.
Cette fois-ci je suis parti de la centrale de Laparan. La dernière fois c'était par le chemin de Jojo. J'alterne. Le premier est plus long avec plus de dénivelé, le second comprend une descente de 150m qui se transforme en montée bien relou au retour.
Petit résumé du début de la randonnée : montée dans les bois, courte descente au pont du Pas de la Crabe, remontée de l'autre côté du ruisseau jusqu'à une conduite forcée, accès à une vieille piste sur la gauche puis à un chemin qui mène à la cabane de Quioulès.
Tout ça est quand même relativement long.
Troupeau à la cabane de Quioulès
La cabane de Quioulès
Passée la cabane, il faut franchir le ruisseau par une passerelle métallique pour rejoindre le sentier qui conduit à la cabane de la Sabine.
Il se perd quelque fois mais reste quand même assez visible.
Après une grande jasse, vers 1800m, une passerelle permet de passer rive droite du ruisseau de la Sabine.
Jasse de la Sabine
Là c'est un peu le bazar. Il ne faut pas descendre vers le ruisseau de l’Estagnol mais rester assez haut, longer des rochers jusqu’à atteindre un replat. Il y a une vague trace mais le cheminement se fait plutôt au milieu des rhododendrons.
J'ai alors eu le tort de rester rive gauche et il m'a fallu affronter de raides pentes dans une végétation qui entravait considérablement la montée.
Lors d'une randonnée ultérieure je découvrirai qu'un chemin existe rive droite et qu'on le récupère assez facilement en restant en bordure du cours d'eau.
Bref, j'ai quand même fini par atteindre l'étang de l'Estagnol.
Vallée du ruisseau de l'Estagnol
Du déversoir, une pente herbeuse sur la droite permet d'accéder à la crête qui surplombe l'étang. Plutôt que de la rejoindre au plus facile, j'ai essayé de couper en empruntant une espèce de couloir au nord-ouest. Pas vraiment une bonne idée; la pente y est bien raide et ça n'apporte pas grand chose.
En suivant ensuite ce qui s'avèrera être une large croupe, on rejoint un petit ruisseau qui serpente un peu plus loin au sud.
Etang de l'Estagnol
En bas la cabane de Quioulès
Passés deux petits lacquets à moitié à sec j'ai enfin pû apercevoir l'arête frontalière. Par un effet d'optique le pic de la Coume de Seignac paraît à cet endroit nettement plus haut que le pic de Serrère.
Pic de la Coume de Seignac, pic de Serrère et pic du Sal
Pic de Thoumasset
Vallée de l'Estagnol
Je suis alors remonté vers l'ouest jusqu'à la débonnaire crête du Sal que j'ai vite quittée en laissant le pic éponyme sur la droite.
D'après le topo il fallait alors rejoindre la portella de la Cebora mais, un peu impressionné par l'arête très effilée à sa gauche, j'ai préféré emprunter un couloir plus à l'est.
Encore une mauvaise idée. Il s'est avéré très raide et d'un accès vraiment pénible dans des éboulis croulants. Arrivé en haut je me suis aperçu qu'une trace évitait les pointes effilées qui m'avaient effrayé. J'aurais dû suivre le topo.
En remontant ensuite la facile arête nord je suis rapidement arrivé au pic de Serrère.
Comme beaucoup de ces sommets frontaliers celui-ci est aisément accessible depuis Andorre et j'ai été vite rejoint par un randonneur qui en provenait.
Ce sera le seul être humain que je rencontrerai lors de cette balade.
Le sommet
Etang de Soulanet
Pic de l'Estanyo
Vue vers l'est du côté andorran
Vue vers le nord-ouest
Le pic de la Coume de Seignac n'est alors pas loin et ne présente pas de difficulté.
Vallée de la Coume de Seignac qu'il me faudra emprunter au retour
Mes deux sommets atteints il me restait à rentrer.
J'ai suivi la crête nord et dès que le terrain m'a semblé favorable je suis descendu à flanc sur la gauche pour aller rejoindre le ruisseau de la Coume de Seignac qui conduit quasiment jusqu'à la cabane de Quioulès.
La première partie est dégagée, facile et agréable mais petit à petit ça se gâte. A l'approche de la cabane de Bela la vague trace qui suivait le ruisseau a disparu et la galère au milieu de hautes touffes d'herbes et de trous a commencé.
Cabane de Bela
La cabane de Bela presque invisible avec son toit herbeux
Arrivé à la cabane, une passerelle toute proche semblait m'inviter a rejoindre l'autre rive d'où partait un sentier. Ca s'est plutôt avéré être une sente à vaches qui n'a pas tardé à disparaître. Et c'était reparti dans du très mixte ariégeois, buissons, cailloux, rochers...
Au bout d'un moment, la berge opposée me paraissant beaucoup plus accueillante j'ai traversé le ruisseau sans même prendre la peine de me déchausser et c'est les pieds trempes que j'ai fini par arriver à la cabane de Quioulès.
Commençait alors le long, très long retour par l'itinéraire de l'aller.
A découvrir aussi
- Crête du pic de Sal au pic de Bagnels
- Pic Fourcade seconde tentative
- Pic du Pas du Bouc et de la Sabine
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 12 autres membres