Pic de Girantès
Sommets | Altitude |
Cap du Paillé | 1787m |
Pic de Girantès | 2088m |
Mont Garias | 2006m |
Pic de Cabanatous | 2053m |
Des Fouzes | 2001m |
Pic de Taupe d'Ourse | 1987m |
Février 2025
Distance approximative : 14kms
D+ : 1640m
Cliquer sur la carte pour accéder à la trace sur Géoportail
Un parcours pas bien difficile avec pas mal de randonneurs en provenance de Coumebière ou du Port de Lers. La lumière était un peu blafarde et les photos s'en ressentent.
En regardant certaines de mes randonnées, je me suis aperçu que j'avais assez souvent raté des sommets proches et faciles.
C'est assez rageant mais au tout début je n'étais pas trop atteint de collectionnite et par la suite, obnubilé par les sommets de plus de 2700m je ne regardais plus les autres.
Maintenant j'étudie bien attentivement les cartes à la recherche de l'oiseau pas si rare que ça. C'est ainsi que sur cette balade trouvée sur internet j'ai pu ajouter quatre sommets au deux initialement prévus.
Départ du Port de Lers théoriquement fermé en hiver. Un panneau situé à environ deux kilomètres du col semble confirmer l'interdiction d'y accéder mais personne n'a l'air d'en tenir compte d'autant que la route est complètement dégagée.
Le versant nord du pic de Gitantès est bien enneigé et le balisage du GRP "Tour du pic des Trois Seigneurs" peu visible mais les traces de pas laissées par les randonneurs aident à se diriger.
Après m'être un peu fourvoyé en prenant un sommet pour un autre, j'arrive à un petit col (point 1839) d'où le pic de Girantès est bien visible.
Avant d'y aller, je fais un petit détour au proche Cap du Paillé.
Cap du Paillé
Retour sur le GRP qui me conduit au pied du Girantès, grand dôme enneigé. Le chemin a disparu mais il n'y en a guère besoin, il suffit de remonter la pente dans la neige. La couche fraîche n'est pas très épaisse et l'ascension se fait facilement.
Au nord-est du pic se trouve mon second sommet bonus, le pic de Taupe d'Ourse, que j'ignore, par flemme, pour descendre au port de Saleix.
J'abandonne alors le GRP pour le GR10. Il monte en face sur la crête nord du Cabanetous pour redescendre rapidement, au niveau d'une épaule, vers l'étang d'Alate. Il évite ainsi le pourtant tout proche mont Garias que pour ma part je ne vais pas rater.
Je le rejoins assez rapidement dans des pentes herbeuses pas très raides.
Le mont Garias et le Cabanatous
J'avais ensuite l'intention de redescendre récupérer le GR mais après avoir étudié l'arête qui se présente devant moi je décide de continuer vers le Cabanetous. J'y suis d'autant plus enclin que je vois des traces de passage un peu plus haut.
La crête d'accès au Cabanatous
En restant au plus près du fil, la descente ne pose pas de problème avec cependant un passage à négocier avec prudence dans quelques gros blocs de granite.
La montée se fait tantôt dans la neige tantôt dans des rochers toujours au plus près de la crête. Il faut parfois mettre les mains mais ce n'est pas bien méchant.
Du sommet belle vue sur la Pique Rouge de Bassiès.
La Pique Rouge de Bassiès
Les étangs de Bassiès
Le mont Garias et le Girantès vus du Cabanetous
Je rejoins ensuite le Des Fouzes à l'ouest.
Des Fouzes
Se pose alors la question du retour. J'avais prévu de faire une boucle en descendant à l'étang de Laban puis de contourner le pic de Girantès avant de rejoindre le GRP. Mais il commence à être un peu tard et l'itinéraire me paraît long. En plus la marche dans la vallée ne me tente pas plus que ça et, argument supplémentaire pour faire demi-tour, le pic de Taupe d'Ourse attend toujours ma visite.
Je retourne donc au pic de Girantès en faisant une mini boucle par l'étang d'Alate puis je redescend vers la Taupe d'Ourse.
Parcours du port de Saleix au Cabanetous (au centre). Au fond la Pique Rouge de Bassiès
La pente bien enneigée est douce mais juste avant d'atteindre l'arête rocheuse qui conduit au sommet, je tombe sur une cassure très raide d'une dizaine de mètres.
Je m'approche prudemment, donne quelque coups de talons pour juger de l'état de la neige. Elle est dure et bien crouteuse. Pas question de continuer comme ça. J'hésite cependant à renoncer. Il n'est pas bien beau ce pic mais ce serait quand même idiot de ne pas essayer d'y aller. Je sors donc les crampons. Comme je n'ai pas pris le piolet, j'enlève les rondelles des bâtons. En les enfonçant profondément dans la neige ils pourront me retenir en cas de problème.
La descente commence, à reculons face à la paroi en donnant de vigoureux coups de la pointe des pieds pour bien les faire pénétrer dans la neige. J'arrive ainsi en bas du mur, laisse les crampons sur place, et vais rapidement rendre visite à la Taupe d'Ourse.
Au retour je remonte a toute blinde la paroi, je ne m'y sens pas trop à l'aise et je ne tiens pas à m'y éterniser.
Le pic de Girantès vu depuis le pic de Taupe d'Ourse
Le mur de neige
Je n'ai plus alors qu'a rentrer à la voiture avec la satisfaction d'avoir ajouté six sommets à ma collection.
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