Pic de Bourbou
Sommets | Altitude |
Pic de Bourbou | 2329m |
Pic de Parau | 2327m |
Pic de Roque Rouge | 2321m |
Mai 2025
Distance approximative : 12kms
D+ : 1520m
Cliquer sur la carte pour accéder à la trace sur Géoportail
Courte randonnée pas si facile que ça surtout dans sa deuxième partie.
Départ du parking du pont de Bisp. Au retour j'ai vu qu'il était réservé aux alpinistes de la dent d'Orlu. Pas très grave, j'ai dû être le seul à l'utiliser ce jour là.
Après avoir traversé l'Oriège il faut continuer en face puis prendre à droite la piste qui s'élève gentiment dans la forêt.
Un sentier démarre sur la gauche un peu plus loin. Il se situe après un virage en épingle à droite, avant que la piste ne se perde dans la végétation.
Pas très visible au début il devient cependant bien marqué assez rapidement.
Il serpente longuement dans une belle forêt de hêtres avant de rejoindre le ruisseau de Chourcot qu'il faut alors traverser sur une sorte de gué constitué de quelques pierres.
Le chemin continue sur l'autre rive et quitte rapidement les bois pour monter à travers des prairies. Passé un ressaut on débouche sur la vallée qui mène à la jasse de Parau.
La dent d'Orlu depuis la montée vers la jasse de Parau
A hauteur de la cabane de Parau il faut viser la Couillade de la Greulière, large col bien visible légèrement sur la gauche.
Le pic et la cabane de Parau
Le pic de Pinet depuis la Couillade de la Greulière
Le pic de Parau et la dent d'Orlu
On accède ainsi à la crête parsemée de pins à crochets du pic de Bourbou.
Crête sud du pic de Bourbou
De nouveau la dent d'Orlu
Le pic de Bourbou
Du sommet, magnifique vue sur le Donezan et le plus lointain massif de Tabe.
Encore la dent d'Orlu, au loin le Saint Barthélémy et le Soularac
La crête du Parau à l'ouest
Le Tarbésou
Le pic de la Camisette, le Roc Blanc et le pic de Baxouillade
Le puig de la Portella Gran ?
Vue vers le sud
Il s'agit ensuite de revenir au col puis de rejoindre la très large Couillade de Pinet qui ferme en quelque sorte la vallée de Parau pour s'ouvrir sur un vaste cirque encadré par les pics de Pinet, d'Ouxis et de la Baynaye.
J'essaye de redescendre le moins possible pour éviter au maximum les portions d'une neige qui ne porte pas toujours bien.
Le pic d'Agnel
La cabane de Parau et le Tarbésou depuis la Couillade de Pinet
Du col, en suivant la crête orientée au nord, on arrive facilement au pied du pic de Parau. La montée devient alors assez rude et désagréable. Un mélange de terre, de rochers et de pins à crochets qu'il faut contourner au mieux.
Au fond les pics de Parau et de Roque Rouge.
La cabane de Parau et le Bourbou
Au fond le Tarbésou
Vient ensuite la partie la plus éprouvante de la randonnée, rallier le pic de Roque Rouge. La crête qui le sépare du pic de Parau est acérée, parsemée de buissons en tous genres (genevriers, rhododendrons, myrtilliers) et de pins à crochets. Il faut souvent escalader ou descendre des amoncellements rocheux pour trouver le meilleur passage dans tout ce fatras. Je crois qu'il aurait été plus simple de redescendre un peu pour retrouver des bandes herbeuses et aborder le pic de Roque Rouge par son versant ouest.
Le Pic de Parau et sa crête infernale
Le pic occidental s'avèrera plus facile à atteindre la végétation y étant moins dense et la crête moins découpée.
Le pic de Cimet
L'étang de Naguille
Retour par la vallée qui s'ouvre au nord-est et qui permet de rejoindre le ruisseau de Chourlot sans avoir à faire un aller-retour.
Pour ce faire je redescend en direction du pic oriental jusqu'à un premier collet. Il me faut alors chausser les crampons et me munir du piolet pour aborder un couloir très raide et enneigé qui débouche sur une vaste combe. La neige est humide et ne tient pas bien mais j'arrive tant bien que mal à descendre jusqu'à une partie plus plane. La suite est rendue facile par une moindre déclivité et par la neige qui recouvre de gros blocs rocheux.
La combe du retour
Arrivé à un replat la vallée s'oriente à droite et la neige disparaît complètement. Il est temps d'enlever les crampons et d'aborder la partie buissons de la balade, une longue descente au milieu de rhododendrons et de petits rus. Secteur assez éprouvant mais moins que ce qui se fait généralement en Ariège où la végétation camoufle fréquemment un terrain irrégulier et rocheux. Ici c'est plutôt du soft.
Je finis ainsi par arriver au ruisseau de Chourlot et à retrouver le chemin de l'aller. Le reste est une rigolade.
La partie rhodos de la descente
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